Je n’oublierai jamais ce geste de reconnaissance et ce regard profond droit au cœur.
C’est la fin de la journée à Takeo, foyer d’enfants, nous partons dans notre mini-bus, et à travers la fenêtre, j’arrive à capter cet adieu .
Le mouvement du bras est déjà un grand effort pour lui, son sourire et ce regard rempli de gratitude et d’amour.
Je sais qu’à partir de maintenant il va nous attendre pour un prochain traitement d’ostéopathie.
J’ai eu la chance de voir Patrick et Louis Pascal travailler avec lui, et j’ai vu sa métamorphose avant et après le traitement.
Je sais maintenant qu’il est possible de changer sa vie de handicapé et de donner plus de liberté à ce corps enfermé depuis la naissance dans un scaphandre.
A partir de ce moment plus de barrières devant les enfants gravement atteints de paralysies : de toute évidence on leur fait du bien durablement et ça vaut la peine!
Je regarde souvent cette photo et une douce chaleur m’envahie.